Les pâtes sèches sont un produit qui, grâce à une humidité résiduelle de 12%, ont une durée de trois ans et la possibilité d’être envoyées avec tout type de transporteur parce qu’elles ne nécessitent pas d’un emballage particulier.
Ce produit représente un pilier du Made in Italy à l’étranger, en plus d’être le plat principal pour des millions d’Italiens.
La production de 600 kg/h peut être adaptée aux entrepreneurs qui souhaitent concurrencer sur le marché des pâtes avec une double possibilité: soit pour ceux qui souhaitent entrer à partir de zéro dans cette entreprise, grâce à la vaste gamme de formats qui peuvent être produits, en revanche pour ceux qui, déjà à l’actif avec des productions moyennes, veulent augmenter leur pénétration commerciale en limitant les coûts, tout en se concentrant sur la réalisation de formats standards et spéciaux, pour lesquels des paramètres très spécifiques à respecter sont nécessaires.
Ces installations ont un excellent rapport coût-performance, donnée essentielle pour les producteurs de pâtes.
Nous parlerons plus en détail de ces aspects, et notamment de l’analyse des coûts, dans les paragraphes suivants. Je voudrais maintenant m’arrêter sur quelques données de Confindustria pour donner un aperçu des potentialités que ce produit a encore en Italie et dans le monde.
Probablement complice la pandémie, en 2020 les pâtes sèches ont connu un bond dans la consommation en Italie avec des pics du +40% dans le seul mois de Mars. L’exportation a connu une augmentation du 16% tout au long de l’année. Au cours des quinze dernières années, la consommation mondiale de pâtes a presque doublé, comme il ressort d’une analyse faite par IPO (International Pasta Organisation).
Le 56% de la production italienne de pâtes est destinée au marché étranger. Nous exportons plus de pâtes que nous n’en consommons et si nous pensons que les quatre premiers Pays les plus peuplés du monde n’ont fait que commencer à importer des pâtes, nous nous rendons tout de suite compte des perspectives de croissance qu’a ce produit. Cependant, dans cet article, nous ne nous attarderons pas tant sur les perspectives de croissance d’une fabrique de pâtes que sur les risques auxquels on peut faire face. L’analyse des coûts et le contrôle de gestion.
Comme nous l’avons dit, sur cette page nous traitons des coûts de production, du contrôle de gestion et des modalités les plus courantes utilisées pour demander au marché un premium price. Cependant, nous n’avons pas l’intention de passer à côté des étapes essentielles de notre exposé. Si vous n’êtes pas déjà fabricants de pâtes experts, nous vous conseillons d’approfondir le sujet de la façon dont on produit des pâtes sèches en lisant d’abord notre précédent article, auquel je vous renvoie.
Vous y trouverez également un vidéo avec lequel nous vous introduisons dans une fabrique d’un de nos clients. Vous trouverez un processus de production d’une capacité horaire inférieure à 350 kg/h mais les étapes sont les mêmes. En effet, ce qui change, ce sont principalement les grandeurs des machines et l’ajout des accessoires nécessaires pour augmenter les automatismes, importants pour la gestion de grandes quantités. Mais le flux de production est identique.
Usine de production de pâtes sèches avec deux lignes pour production de pâtes sèches courtes, longues et formats spéciaux
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Nous avons parlé de ce que sont les potentialités de développement des fabriques de pâtes sèches. La vue d’ensemble, évidemment, a été globale. En effet, qu’un secteur soit en croissance ne signifie pas que toutes les entreprises de ce secteur soient en mesure de rouler sur cette croissance. Chaque entreprise, en effet, nous pouvons la voir comme le nœud d’un réseau auquel elle est étroitement liée. Un réseau fait par tant d’autres noeuds interconnectés entre eux comme les fournisseurs avec leurs prix, les clients avec leurs besoins, les employés avec leurs attentes, de l’État avec ses charges et des concurrents avec leurs résistances. La capacité d’être un nœud solide de ce réseau, nécessite évidemment de nombreuses conditions, mais l’une des principales, ou plutôt la première (primum vivere)
c’est la capacité de générer des bénéfices, c’est-à-dire de vendre ses produits à un prix supérieur aux coûts à supporter
Ce qui semble être une simple vérité, cache une énorme complexité avec laquelle toutes les entreprises, en particulier les entreprises de production, doivent tôt ou tard faire face. Le prix de vente est construit à l’intérieur d’un delta avec un plancher et un plafond. Le plancher représente le seuil des coûts à supporter. Sous le plancher, la compagnie vend sous le coût et brûle en fait des capitaux. Le plafond est le prix d’achat maximum que le consommateur est disposé à soutenir pour ce produit. Chaque produit a ensuite un prix de référence établi à partir des prix moyens du marché en cause.
Pour trouver son segment de prix, une entreprise doit connaître ces trois valeurs. Choisir où s’établir fait alors partie de ses politiques de prix.
Mais comment est calculé le coût de production dans une fabrique de pâtes sèches?
Nous nous efforcerons d’insérer dans cette section, au préalable, quelques concepts de base pour l’analyse des coûts prévisionnels. Nous suivrons une méthode de suivi à somme des coûts, puis nous proposerons une méthode simple d’évaluation de l’équilibre avec l’application d’une formule standard utilisable à tout moment. Enfin, nous parlerons des principales stratégies utilisées par les fabriques de pâtes pour vendre au-dessus du prix moyen du marché. Le tout sera ensuite relancé dans un tutoriel vidéo sur l’analyse des coûts d’une fabrique de pâtes.
Les coûts directs sont tous les coûts directement attribuables à la production d’un bien. En résumé, il sont composé par les heures de travail des ouvriers, de la matière première, et des biens d’équipement utilisés comme machines et outils. Ils peuvent être généraux ou de commande. Les coûts directs généraux sont attribuables à la capacité de production maximale de l’entreprise. Les coûts directs de commande se réfèrent aux ressources employées sur un projet individuel.
Les coûts indirects indiquent tous les coûts supportés par une entreprise pour soutenir sa structure organisationnelle qui n’est pas directement attribuable à la production d’un bien. Nous parlons, donc, des coûts administratifs, des coûts de commercialisation ou encore des coûts de gestion. L’imputation de ces coûts sur la commande individuelle se fait généralement par le calcul d’un coefficient qui en répartit une partie sur chaque projet.
Les coûts variables varient en fonction de la production. Ils n’appartiennent, donc, pas à la structure organisationnelle de l’entreprise. Aux coûts variables nous imputons la matière première, les coûts d’expédition à la charge de l’entreprise, l’emballage... Ce sont des coûts qui sont analysés, avec les coûts fixes, quand on veut faire l’analyse de l’équilibre (le fameux break even point) dans une formule que nous verrons plus loin. Ils sont généralement pris en compte dans la phase de démarrage ou d’évaluation d’un plan d’affaires.
Les coûts fixes sont l’ensemble des coûts que l’entreprise doit supporter, quels que soient les coûts encourus pour les ventes. Sont attribuables les salaires, la location d’un hangar, les biens en location. Complémentaires aux coûts variables, ils contribuent à l’analyse du break even point. Les coûts fixes ont une incidence variable sur le coût/produit. Plus le produit est vendu, moins l’incidence des coûts fixes est importante, plus la marge est élevée.
L’analyse des coûts: la méthode "full costing"
Dans la littérature, existent différentes modalités de calcul des coûts, créées au fil des années et réalisées autour d’un type spécifique d’entreprise. Pour les entreprises de production, je préfère proposer une méthode reconnue comme la plus garantie possible, en ce sens qu’elle tient compte de tous les coûts, tout en conservant une relative simplicité dans le mode de calcul. Le concept de base est très simple: prix = coûts directs d’un produit ou d’une commande + la part des coûts indirects de l’entreprise + marge souhaitée. La part des coûts indirects à attribuer à la commande s’obtient par l’utilisation d’un coefficient. Le coefficient est le rapport entre tous les coûts indirects de l’exploitation et tous les coûts directs.
Suivi au bilan
Le suivi du bilan est évidemment plus simple car il est basé sur des données réelles déjà acquises. Il maintient l’inconvénient de ne pas être utile à une start-up mais pour une entreprise existante c’est le principal outil d’évaluation des coûts. Parmi les nombreux critères d’analyse, le plus simple pour une entreprise de production est le rapport des principales dépenses liées à la production par rapport aux revenus. Le rapport entre les matières premières et les produits doit généralement retourner une valeur entre 35% et 45%. Le rapport des services de 13%. Celui des salaires autour du 20%. Évidemment, ce sont des données générales liées à des entreprises de production, mais elles doivent être contextualisées et comparées avec les données des concurrents. Enfin, la différence entre les coûts et les recettes, présente dans chaque compte de résultat, nous indique si la fabrique de pâtes est en mesure de générer un bénéfice et dans quelle mesure.
L’équilibre financier
Lors de l’évaluation de l’entreprise, sont utilisés les coûts fixes et variables. Les coûts variables, liés au produit comme la semoule, l’eau ou l’emballage, augmentent avec l’augmentation des ventes dans un rapport fixe. Si Je vends un kg des pâtes à 5 € et le coût de la semoule est de 0,5 € par kg, j’aurai une incidence de coût de 10%. Ces 10% seront toujours stables, quelles que soient les quantités vendues.
En revanche, les coûts fixes ont une incidence variable. La location d’un hangar, supposons pour 2.000 €, dans une fabrique de pâtes qui produit 1.000 kg par mois, pèsera de 2 € par kg. C’est-à-dire 40% sur un prix de vente de 5 € par kg. Par contre, si une fabrique de pâtes produit 2000 kg par mois, cette incidence se réduit de moitié en pesant de 1 € par kg vendu. Le taux d’incidence est donc devenu du 20%.
En phase d’analyse, les données sont mises sur un plan cartésien qui a pour abscisse le temps ou les quantités et pour ordonné le chiffre d’affaires. Le tirage est généralement atteint vers le neuvième mois.
L’industrie 4.0 est un processus de transformation technologique né de la quatrième révolution industrielle qui est en train d’évoluer vers l'automation complète des processus. Dans ce domaine, l’IoT (Internet des objets) est également réalisé, c’est-à-dire la connexion à Internet de tout dispositif utilisé pour la production industrielle pour permettre l’échange d’énormes quantités de données en temps réel et faciliter le contrôle de toutes les phases de production. Grâce à tout cet appareil, en cas de besoin, nous pouvons intervenir avec nos techniciens sans être physiquement présent sur place et l’entreprise cliente elle-même peut surveiller la situation, par exemple les alarmes et la production en général. Nous avons créé des postes spécifiques, en phase d’évolution ultérieure, qui donnent au client une téléassistance à distance. Avec l’aide de capteurs et de caméras spécifiques, le personnel Storci peut conduire sans des problème le technicien du client qui est situé n’importe où dans le monde. Pour plus d'informations regardez la vidéo.
Écrivez-nous, nous sommes à votre disposition
Depuis 1991 nous opérons dans le secteur des lignes pour pâtes toujours en suivant la technologie et l’innovation, sans jamais oublier la juste attention à la tradition. Notre équipe est composée par des professionnels du secteur experts et dynamiques, insérés dans une structure agile et toujours polyvalente, qui travaille avec un seul et unique objectif: la satisfaction du client. Soit qu’il s’agisse d’ingénieurs, de mécaniciens, de projeteurs, de service après-vente… notre personnel assure, au possible acquéreur de lignes de pâtes , la réalisation de son objectif à trois cent soixante degrés . Nous garantissons professionnalité et la meilleure collaboration. Malgré la société n’ait plus les caractéristiques d’entreprise familiale, vue la grande croissance des dernières années, nous avons en tous cas maintenu la philosophie des origines comme élément déterminant, soit à l’endroit des partenaire, grâce à des années d’avantageuse et constante collaboration, rapport et confiance réciproque, soit et surtout vers les clients. Cette philosophie s’applique en outre aux personnes qui travaillent dans l’entreprise, car il y a une attention continue à la formation et la mise en jour parce que nous sommes conscients de la valorisation de chacun qui est patrimoine de la société et la chose se réfléchit à l’avantage du groupe entier.
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